Pierre rabhi, les colibris : notre inspiration
Pierre Rabhi nous a touché il y a 8 ans avec son livre « Vers la sobriété heureuse », tout est dit dans ce titre, on peut être sobre, modérer nos dépenses et notre impact environnemental en étant HEUREUX ; l’achat et le matérialisme ne rendent pas heureux mais dépendant d’un système de consommation du toujours plus !
Seulement notre planète, notre terre ne peuvent pas donner toujours plus, nos ressources sont comptées et limitées.
Le Jour du Dépassement Mondial est la date à laquelle la demande annuelle de l’humanité sur la nature dépasse la capacité de la Terre à régénérer des ressources naturelles sur l’année entière. En 2017, le Jour du Dépassement Mondial intervient le 2 août.
Dans les années 1990 Pierre Rabhi initie le concept des Oasis en Tous Lieux.
L’objet des Oasis en Tous Lieux est d’être des oasis de convivialité, d’abondance et de bien-être.
Les Oasis en tous lieux seront des graines d’espoir dans un monde désertifié par la rupture des liens sociaux et par la séparation avec le milieu naturel.
Les Oasis sont des lieux de vie proposant des alternatives de mode de vie et visant une autonomie fondée sur la Terre nourricière, la pluriactivité et les échanges favorables à la reconstitution du lien social et à la coopération ville/campagne. Préférant l’autonomie et les échanges à l’autarcie, les Oasis favorisent les pratiques écologiques, solidaires et intergénérationnelles ainsi que la transmission pédagogique
En 2006, Pierre Rabhi crée avec Isabelle Desplats, Cyril Dion (Film DEMAIN) et quelques autres, le Mouvement pour la Terre et l’Humanisme, qui sera ensuite appelé mouvement Colibris.
En 2016 nous avons décidé en famille de faire notre part, conscient que ce serait une goutte dans le golfe du morbihan … en référence à cette légende amérindienne :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! «
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Convaincus qu’un retour à l’essentiel, aux choses qui ont un sens, à la gratitude et à la bienveillance de tous est primordial, nous souhaitons participer activement à cet éveil des consciences en faisant notre part.